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Allycaz' Blog
26 mai 2008

Mal Élevé

Récemment plongée dans la lecture, je commencai à lire plusieurs livres dans le style de Bruno Hébert.  J'ai beacoup apprécié Stéphane Bourgignon ainsi que Guillaume Vigneault avec Chercher le Vent et Carnet de Naufrage.  Un livre qui ma marqué est "Mal Élevé" par Stéphane Dompierre puisque c'est un livre au langage très familié. 

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Résumé

Il était attendu. Comme le dernier Pierre Lapointe, le Beaujolais nouveau, le discours du budget. Le tout nouveau Stéphane Dompierre, Mal élevé, arrive en librairie.

Cette fois, l’auteur a choisi de nous parler d’AMOUR. Pas celui des ritournelles bonbons inondant la programmation des stations radiophoniques. Non, du vrai. Celui qui se vit au quotidien via le couple. Pour Alex, chanteur-guitariste plutôt beau gosse, il est temps de se ranger parmi les monogames. Sandrine en est la cause. Une musicienne comme lui. Frondeuse, dégourdie, douée pour la vie on dirait. Le Gainsbourg en herbe croit avoir trouvé sa Jane Birkin.

Dompierre veut nous prouver sa connaissance de l’univers des musiciens. Peut-être insiste-t-il un peu trop par moments. Sans contourner certains clichés, il raconte bien les rapports ardus entre l’ego d’un chanteur et le caractère taciturne de certains batteurs. Mais les liens du personnage principal avec son gérant et un éventuel producteur véreux se rapprochent davantage des stéréotypes de l’industrie. N’en demeure pas moins que les meilleurs passages du bouquin se situent dans les péripéties du groupe d’Alex, les Mal élevés justement.

Un regard lucide porté sur le couple caractérise une fois de plus le ton typiquement Dompierre. D’aucuns le diront blasé, mais il dépasse ce stade. Au dire de son personnage Alex: «Ceux qui rêvent de passer leur vie avec une seule personne sont des dépendants affectifs, des romantiques puérils qui croient encore aux contes de fées, ou encore des laiderons, conscients de leur chance d’avoir rencontré quelqu’un qui les accepte tels quels…» C’est dit crûment, mais on en redemande.

Le roman se veut réaliste, mais l’auteur ne se gêne pas pour cabotiner. D’ailleurs, Stéphane Dompierre reste à la littérature ce que le stand-up comic est à l’humour: un raconteur perspicace, et surtout efficace, de la vie à deux.

http://www.canoe.com/divertissement/livres/critiques/2007/10/15/4577792-ca.html

Critique

J'ai trouvé personellement que c'était un bon live d'autant plus très déprimant pour la fin.  Sans brisé le "punch" j'ai eu beaucoup plus d'admiration pour "Chercher le Vent" de Vigneault pour sa fin.  Justement la fin de "Mal Élevé" est de mon avis trop déprimante.  J'aurais souhaité quelque chose de plus romancer et plus joyeux un peu comme "Chercher le Vent".

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